« La grève qui prend actuellement forme à la STM devrait être un signal d’alarme pour le maire de Laval. Depuis quatre ans, ce dernier ne démontre aucun leadership dans la région métropolitaine. Il aurait également pu – et dû – initier un dialogue avec la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Dans un contexte de gouvernance métropolitaine partagée, il est incompréhensible que les deux principales villes touchées par la crise des transports ne coordonnent pas leur réponse. Le silence du maire de Laval, qui prétend défendre les intérêts des citoyens lavallois, est tout simplement injustifiable. En tant que numéro deux de la grande région de Montréal, le maire de Laval a un rôle public et politique essentiel à jouer. Il devrait convoquer les gestionnaires et les syndicats à la table de négociation et exiger que le conflit soit résolu dans les plus brefs délais. C’est ça, exercer du leadership. C’est ça, prendre ses responsabilités. » – David de Cotis, conseiller du district de Saint-Bruno pour Action Laval
« Le maire reste les bras croisés, spectateur de sa propre perte de contrôle. Et pendant ce temps, les Lavallois, qui paient déjà plus cher pour le métro, risquent de perdre le peu de service qu’il leur reste dans les prochaines semaines. Se contenter de dire qu’il ne peut rien faire n’est pas une excuse. Gouverner, c’est anticiper, agir et défendre les citoyens. Le maire devrait déjà être à pied d’œuvre pour désamorcer cette crise, avant qu’il ne soit trop tard. D’ailleurs, il ne faut pas oublier qu’il peine déjà à gérer les conflits syndicaux sur son propre territoire. Trois conventions collectives sont échues, dont celle des cols bleus depuis plus de trois ans et demi. Là aussi, l’inaction règne. » – Frédéric Mayer, candidat à la mairie de Laval pour Action Laval