Les conseillers municipaux d’Action Laval, Monsieur Achille Cifelli, du district de Val-des-Arbres, Madame Isabelle Piché, du district de Saint-François,etMonsieur Paolo Galati, du district Saint-Vincent-de-Paul, dénoncent un Plan triennal d’investissement (PTI) déconnecté des besoins des Lavallois.
Le plan présenté montre des budgets importants pour quelques projets d’envergures tout en laissant de côté les très nombreuses requêtes des Lavallois partout sur le territoire. Si des efforts importants sont à souligner du côté de l’environnement, le développement d’infrastructures sportives et culturelles locales est notablement absent.
Il y a des sommes astronomiques qui sont allouées à l’achèvement du Centre aquatique qui desservira une clientèle restreinte et d’élite au centre-ville, mais il n’y a rien dans les différents districts de la ville. Il n’y a aucun espace intérieur prévu pour d’autres activités sportives comme le soccer, aucun investissement pour développer des arénas dans les secteurs mal desservis et un vide cruel au niveau de la culture, mais 47,3 M$ sur trois ans pour racheter des terres à protéger et quelques terrains de basketball saupoudrés sur le territoire. Nous sommes loin des recommandations des spécialistes pour améliorer l’encadrement des jeunes et améliorer la sécurité de nos rues.
« Cette administration est à peine élue et déjà elle est déconnectée des besoins de sa population, » décriait Monsieur Cifelli. « Bien que nous reconnaissions l’importance de protéger l’environnement, de planter des arbres et déminéraliser nos sols pour éliminer les îlots de chaleur, ceci ne doit pas se faire au détriment des services aux citoyens. Nous devons viser un juste équilibre. »
De plus, un grand nombre de projets sont mal détaillés. Le déménagement de la bibliothèque multiculturelle, le développement de la bibliothèque centrale ou encore le développement d’un réseau de fibre optique sont des projets ambitieux pour lesquels très peu d’information est disponible.
Monsieur Galati soulevait avec justesse : « Cette administration a fait la démonstration qu’elle est incapable de gérer de grands projets. Le Centre aquatique, l’usine de biométhanisation et le centre animalier ne sont que quelques exemples. Dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’attribuer des budgets sans en connaître les détails. »
D’autres problématiques connues et pour lesquelles des solutions étaient déjà inscrites aux PTI des années précédentes ont été retirées. Parmi celles-ci, soulignons le tronçon du boulevard Dagenais, entre le boulevard des Laurentides et la rue Francis-Hugues et l’usine de biométhanisation dont la priorité environnementale a été sacrifiée pour financer le Centre aquatique.
« Nous sommes devant cette réalité à cause des années d’augmentations de coûts d’opérations et d’années d’augmentations de coûts de structure et de personnel, » pointait Madame Piché. « Maintenant, nous n’avons plus l’argent nécessaire pour répondre aux véritables demandes des Lavallois. Ce n’est pas une gestion qui recherche un juste équilibre. »
Action Laval est la principale opposition à la Ville de Laval, composé de cinq élus : Aglaia Revelakis (Chomedey), Achille Cifelli (Val-des-Arbres), David De Cotis (Saint-Bruno), Isabelle Piché (Saint-François) et Paolo Galati (Saint-Vincent-de-Paul). Action Laval entend avoir un œil attentif sur les finances de la Ville afin d’améliorer la transparence des décisions, ainsi que l’imputabilité des décideurs, tout en assurant la reddition de compte de l’administration. L’intérêt supérieur des citoyens est cœur de la démarche des conseillers municipaux d’Action Laval.