« Des règles claires, uniformes, identiques et suivies par tout le monde, c’est ce que nous souhaitons à l’avenir » – Claude Larochelle

Claude Larochelle, conseiller municipal de Fabreville et chef par intérim de Parti Laval.

Après Parti Laval, c’est au tour des élus d’Action Laval, l’autre parti d’opposition à l’hôtel de ville, d’emboîter le pas et de mettre fin à l’utilisation des couleurs partisanes dans leurs publicités remboursées à même le budget de Recherche et soutien, une enveloppe dont dispose chaque conseillère et conseiller municipal.

Une nouvelle dont se réjouit le chef par intérim de Parti Laval et conseiller municipal de Fabreville, Claude Larochelle, qui avait d’ailleurs déposé une proposition visant à modifier le règlement L-12315 afin d’assurer la neutralité des publicités et des communications faites par les conseillères et conseillers : « Je suis heureux de voir que le tiers des membres du conseil municipal se rallie à ma suggestion ! Je comprends qu’il y a une réelle volonté de définir un cadre pour la publicité de tous les élus. L’utilisation de couleurs neutres, dépourvues de connotation politique, c’est ce que font les élus des gouvernements provincial et fédéral », déclare M. Larochelle.

Un mouvement qui attend toujours… le Mouvement

Pour l’heure, seul le parti au pouvoir, celui du maire Boyer, le Mouvement lavallois, n’a pas manifesté son intention de revoir sa manière de faire de la publicité. « L’équipe du maire Boyer ne voit pas de problème avec la règlementation actuelle parce qu’elle est à son avantage. Ce n’est pas parce que notre règlement est légal qu’il ne faut pas l’améliorer, le rendre moins permissif et exempt de partisanerie. Le but de la proposition est de mettre tout le monde sur un pied d’égalité et d’empêcher les partis politiques de faire de la publicité de manière détournée à même les fonds publics », réitère le chef par intérim. Rappelons que les élus du Mouvement lavallois disposent d’une enveloppe de plus de 600 000$ dont une bonne proportion est dépensée en publicité de toutes sortes.

« Dans mes fonctions, au quotidien, j’agis comme représentante des citoyennes et citoyens de mon district. La neutralité est de mise lorsque je communique avec elles et eux que ce soit par le biais de publicité dans le journal, d’invitations à une rencontre ou autres. Quand une résidente ou un résident s’adresse à moi et me demande de l’aide dans un dossier qui nécessite une intervention de la Ville, il ne vient pas voir l’élue de Parti Laval, mais bien la porte-parole de son secteur. C’est un non-sens que soit permis le remboursement de matériel de communication aux couleurs du parti auquel nous sommes affiliés », conclut la conseillère de Marc-Aurèle-Fortin, Louise Lortie.