« Pour l’équipe du maire Boyer et les représentants d’Action Laval, faciliter le droit des citoyens de questionner les élus peut attendre à plus tard! » -Claude Larochelle

Claude Larochelle conseiller de Fabreville et leader de l’Opposition officielle

L’avis de proposition visant à permettre le mode hybride à la période de questions des citoyens, déposé par la conseillère de Marc-Aurèle-Fortin et représentante de Parti Laval, Mme Louise Lortie, n’a pas pu être débattu lors de la séance du conseil municipal de mardi.

À sa grande déception, les élus du Mouvement lavallois et d’Action Laval ont préféré remettre au mois prochain la discussion pour la mise en place des mesures nécessaires afin d’offrir la possibilité aux citoyennes et citoyens de choisir d’envoyer leurs questions par courriel ou de se présenter en personne à l’hôtel de ville. Une décision qui dénote un manque d’agilité de la part de l’administration Boyer : « Avec un peu de bonne volonté, je suis persuadée qu’en un mois, on aurait pu établir un mode de fonctionnement hybride. En retardant la discussion, on prive des citoyennes et citoyens de pouvoir s’exprimer publiquement. Pourquoi tout est toujours compliqué lorsqu’il s’agit de trouver des solutions pour accommoder la population ? », interroge l’élue.

Pour la démocratie lavalloise

Le fait que seules six questions ont été posées à l’administration municipale, hier soir, alors que se tenait la première assemblée publique entièrement en présentiel depuis deux ans, renforce l’idée que le fonctionnement actuel n’est plus adapté à la réalité 2022, affirme Louise Lortie : « Une stratégie hybride offre définitivement plus de souplesse aux citoyennes et citoyens ! C’est contraignant de leur demander de se présenter à l’hôtel de ville entre 18 h et 18 h 45 le jour du conseil pour remplir un formulaire, puis d’attendre une à deux heures avant de pouvoir poser leurs questions. Ce n’est pas tout le monde qui est disponible à ce moment-là du mois. La météo, les imprévus, le travail, les responsabilités familiales peuvent être des obstacles à la participation civique. Il faut en tenir compte dans notre réflexion », soutient-elle.

« Puis je rappellerais qu’à une certaine époque, il y a même des gens qui attendaient tout ce temps-là, sans pouvoir prendre la parole, faute de temps ! Cela fait deux ans qu’on permet l’envoi de questions par courriel, la mécanique interne est rodée. Il suffit de faire quelques ajustements mineurs. Nous avons la technologie et les ressources, les seuls bâtons dans les roues que nous avons, sont la résistance et le manque d’agilité du  maire Boyer et de son équipe », laisser tomber le chef par intérim de Parti Laval et conseiller de Fabreville, Claude Larochelle.

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