« Ce matin, en plein cœur de Laval, des coups de feu ont retenti dans un café fréquenté par des familles, des travailleurs, des jeunes. Deux personnes ont été blessées et une personne décédée. Nos pensées sont avec les employés et les clients qui étaient présents au café.
Ce genre d’événement nous bouleverse tous. Il nous rappelle que la sécurité n’est pas une donnée acquise — elle est un engagement collectif.
À Laval, les citoyens méritent de vivre dans des quartiers paisibles, où l’on peut déposer ses enfants à l’école, prendre un café ou se rendre au travail sans crainte. Ce matin, cette tranquillité a été brisée. Et nous devons répondre, non pas par la peur, mais par la responsabilité.
En mai dernier, le Service de police de Laval révélait que des mineurs âgés de 14 à 17 ans étaient impliqués dans 41 % des dossiers de violence urbaine au cours des trois premiers mois de l’année. Une statistique alarmante.
C’est pourquoi notre parti a mis sur pied la Commission transpartisane sur la violence urbaine, dont le rapport a été déposé au conseil municipal en juin 2023. Ce document propose des pistes de solutions concrètes, notamment le développement d’infrastructures sportives, de loisirs et culturelles pour les jeunes partout sur le territoire lavallois.
Ces mesures ne sont pas des slogans — ce sont des leviers pour bâtir une ville plus sûre, plus inclusive, plus résiliente.
Nous croyons que la sécurité passe par l’écoute, la prévention et l’action. Nous croyons que chaque jeune mérite une alternative à la violence. Et nous croyons que Laval peut faire mieux — ensemble.
Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement à bâtir une ville où la sécurité est une priorité partagée, où les solutions sont portées par tous les élus, et où chaque Lavalloise et chaque Lavallois peut se sentir en sécurité.
La violence ne définit pas Laval. Ce qui nous définit, c’est notre capacité à nous relever, à nous unir, et à agir. » -Frédéric Mayer, candidat à la mairie