Les Québécois et Québécoises méritent de sentir en sécurité chez eux. C’est pourquoi le gouvernement du Canada passe à l’action pour contrer la violence liée aux armes à feu avec un plan détaillé qui retire la circulation des armes à feu et ajoute plus de ressources dans les communautés.
L’élément primordial de notre plan : éliminer les sources profondes des crimes liés aux armes à feu. C’est pour cette raison que nous avons alloué 250 millions de dollars pour créer le Fonds pour bâtir des communautés plus sécuritaires. Annoncé en mars 2022, ce Fonds appuie les initiatives locales qui préviennent la violence liée aux armes à feu et aident les jeunes à faire de bon choix. La violence liée aux gangs et les fusillades dans des lieux publics sont de plus en plus fréquentes au Québec. Pour aider à réduire leur incidence dans nos rues et dans nos communautés, les gouvernements, les municipalités et les organismes communautaires doivent s’unir pour agir sur les conditions sociales qui sont à la source de la criminalité.
Aujourd’hui, l’honorable Marco Mendicino, ministre de la Sécurité publique, en compagnie de l’honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien et lieutenant du Québec, a annoncé que le gouvernement du Canada versera 41,8 millions de dollars au gouvernement du Québec par l’entremise du Fonds pour bâtir des communautés sécuritaires (FBCS). Ceci permettra d’appuyer les activités de prévention et d’intervention de la violence liée aux armes à feu et aux gangs dans les municipalités et dans les communautés autochtones de la province où les besoins sont les plus grands. Ces fonds seront utilisés par le gouvernement du Québec pour renforcer les efforts déployés dans l’initiative CENTAURE – Stratégie québécoise de lutte contre la violence liée aux armes à feu. Ces nouveaux investissements appuieront des initiatives communautaires visant à s’attaquer aux causes profondes de la criminalité liée aux armes à feu et aux gangs et à offrir aux jeunes des occasions de faire des choix de vie positifs, conformément aux objectifs du FBCS.
Aucun programme ou initiative ne peut régler à lui seul le problème de la violence liée aux armes à feu. C’est pourquoi le FBCS est l’un des nombreux éléments inclus dans le plan exhaustif du gouvernement visant à assurer la sécurité des Canadiens. Nous avons également récemment déposé le projet de loi C-21, la plus importante mesure pour contrer la violence liée aux armes à feu au Canada depuis une génération. Cela comprend des investissements majeurs à nos frontières pour mettre fin à la contrebande d’armes à feu, un projet de « gel national » des armes de poing, de nouvelles lois « drapeaux rouges » proposées pour mettre fin à la violence conjugale, l’interdiction de plus de 1 500 modèles d’armes à feu de type arme d’assaut, comme le AR-15, et un programme de rachat pour retirer les armes de nos rues.
« La sécurité des Québécois et Canadiens est ma priorité absolue. C’est pourquoi il faut continuer d’investir dans les initiatives locales et communautaires qui permettent aux jeunes de s’épanouir et de mener une vie à l’écart du crime et de la violence liée aux armes à feu. Le financement annoncé aujourd’hui, permettra au Québec la souplesse nécessaire pour aider chacun des bénéficiaires à adapter leur approche et leurs programmes pour lutter contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs, avant même qu’elle ne commence », a déclaré le ministre Mendicino.
« On le sait, la violence armée ne disparaitra pas avec un coup de baguette magique. Mais on sait aussi que la prévention auprès des jeunes, à travers l’expertise des groupes communautaires, fait partie de la solution. Il y a des initiatives très positives dans ma circonscription et il faut continuer dans cette direction », a ajouté le ministre Rodriguez.
« Notre gouvernement est engagé à faire en sorte de rendre nos villes et nos quartiers plus sécuritaires pour nos familles et nos enfants. Au cours de la dernière année seulement, nous avons investi plus de 140 M$ pour déployer l’opération CENTAURE et pour soutenir des initiatives communautaires afin de prévenir la délinquance. Je salue l’ouverture du gouvernement fédéral afin de conclure cette entente, qui permettra d’investir davantage pour éviter que nos jeunes se laissent séduire par la criminalité », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre du Québec, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.
« Je me réjouis des sommes annoncées aujourd’hui via le Fonds pour bâtir des communautés sécuritaires. C’est un signal fort de l’engagement des deux paliers de gouvernement à soutenir les efforts de notre métropole dans la prévention de la violence armée. La sécurité de nos villes est l’affaire de tous, nous croyons fermement qu’afin de répondre efficacement aux enjeux de sécurité urbaine nous devons travailler de façon concertée. Nous souhaitons que les fonds alloués à Montréal nous permettent de renforcer notre capacité, celle du SPVM, et celle des organismes communautaires à soutenir les jeunes, en leur offrant des milieux de vie stimulants et sécuritaires qui les éloignent de la violence. En encourageant la collaboration entre l’ensemble des partenaires sur le terrain, notre objectif est de mettre en œuvre des solutions adaptées à notre réalité pour maintenir le caractère sécuritaire de Montréal », a conclu Valérie Plante, mairesse de Montréal.
Faits en bref
- Sécurité publique Canada finalise les ententes avec les municipalités et les communautés autochtones qui ont été choisies en utilisant des critères fondés sur des preuves et qui satisfont aux exigences du programme.
- Ce fonds cible les communautés en fonction de deux éléments principaux : la gravité des crimes (homicide par arme à feu, incidents d’infractions liées aux armes à feu, crime lié au crime organisé ou aux gangs) et la population.
- Ce fonds s’ajoute à l’Initiative de lutte contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs, un investissement de 358,8 millions de dollars sur 5 ans. Cette initiative combine les soutiens fédéraux, provinciaux et territoriaux pour lutter contre la hausse de la violence liée aux armes et aux gangs.
- La répartition budgétaire établie par le gouvernement du Québec priorise les 10 grands centres urbains du Québec, avec une pondération plus importante pour Montréal et Laval. L’attribution des sommes par municipalité et communauté autochtone tient aussi compte du nombre d’infractions par habitant.
- Les 10 grands centres urbains comptant une population de 100 000 habitants ou plus sont Montréal, Laval, Québec, Longueuil, Gatineau, Saguenay, Sherbrooke, Terrebonne, Lévis et Trois-Rivières.
- Du financement est aussi prévu pour les municipalités de moins de 100 000 habitants par la bonification du Programme de soutien aux municipalités en prévention de la criminalité.
- Le gouvernement du Québec a amorcé des discussions avec l’Administration régionale Kativik afin d’élaborer des programmes adaptés au Nunavik.
- Le gouvernement du Canada travaille directement avec Kahnawake et Akwesasne.
- En 2018, le gouvernement du Canada a annoncé un financement de plus de 46,6 millions de dollars pour le Québec dans le cadre de l’Initiative de lutte contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs (ILCVAFG) pour lutter contre la criminalité liée aux armes à feu et aux gangs, y compris 12,9 millions de dollars en 2021-2022 et 16 millions de dollars en 2022-2023.
- Le financement de l’IILCVAFG a servi à soutenir de nombreux projets,
- y compris le projet MALSAIN, qui a donné lieu à 121 arrestations (en date du mois d’octobre 2021) et à la saisie de 21 armes à feu et de 42 armes à feu prohibées au Québec.
- CENTAURE, la Stratégie québécoise de lutte contre la violence armée est une approche coordonnée qui agit à la fois en matière de prévention, de répression et de développement des connaissances et des compétences. La concertation, la collaboration et le partenariat avec les villes et les organismes sur le terrain sont au cœur de cette initiative.