Monsieur David De Cotis, leader au Conseil pour Action Laval et conseiller municipal du district Saint-Bruno, ainsi que Monsieur Achille Cifelli, chef d’Action Laval et conseiller municipal du district de Val-des-Arbres, ont sévèrement critiqué le nouveau règlement qui met en place la taxe-Boyer sur les stationnements.
Cette nouvelle taxe qui ne s’applique pour l’instant qu’au centre-ville, pénalisera nos entreprises déjà éprouvées au cours des dernières années par la pandémie, l’inflation et la pénurie de main-d’œuvre, plutôt que de réduire les îlots de chaleur qu’elle vise. Nous savons déjà que le montant de cette taxe sera progressif dans le temps, mais le texte laisse la porte ouverte à l’étendre ailleurs dans la Ville.
Cette fausse bonne idée du Maire sera en fin de compte transférée dans le prix de la marchandise et encouragera les Lavalloises et Lavallois à se tourner vers les commerces en ligne des grandes entreprises américaines et augmentera le nombre de véhicules de livraison sur nos routes. En plus de ne pas avoir d’effet sur les îlots de chaleur, cette politique aura un effet négatif sur l’environnement en encombrant davantage nos rues et nos routes.
« Plutôt que de punir nos entreprises, le Maire devrait utiliser les outils qu’il a déjà, comme les programmes fédéraux et provinciaux qui ont été mis en place pour lutter contre les changements climatiques, » offrait Monsieur De Cotis. « Le rôle d’une administration est de favoriser son économie, pas de la contraindre. »
L’administration en place aurait dû prendre une approche collaborative avec ses entreprises en mettant en place des crédits et des bonus. Cette approche serait moins conflictuelle. D’ailleurs, c’est ce qu’Action Laval aurait fait : nous aurions collaboré avec le gouvernement du Québec et le Canada pour obtenir des subventions pour réduire les îlots de chaleur, et nous aurions inclus les entreprises et les commerçants dans notre démarche.
« Plutôt que de pénaliser les entreprises, pourquoi ne travaillons-nous pas de manière positive en récompensant les entreprises qui atteignent les objectifs, » soulevait Monsieur Cifelli. « De plus, il y a un risque de conflit devant les tribunaux si la taxation n’est pas équitable. »
Avant de mettre en place ce type de règlement, Action Laval aurait demandé des études d’impacts économiques. Dans ses valeurs de consultation publique, Action Laval aurait cherché une collaboration avec les entreprises, plutôt que de leur imposer sa propre volonté. Les entreprises doivent être des partenaires dans la lutte aux changements climatiques, et non des adversaires.