Le conseiller municipal de Val-des-Arbres et chef par intérim d’Action Laval, Monsieur Achille Cifelli, ne parvient pas à comprendre la logique dans le discours du Maire : maintient-il ou non sa confiance envers Madame Topouzian ?
D’un côté, le Maire affirme qu’elle doit clarifier sa situation, toutefois il affirme maintenir sa confiance envers celle-ci. Ce n’est pas de la physique quantique ! Lorsque la chef d’un parti politique signe le formulaire de candidature d’un candidat, il devrait engager sa responsabilité.
« C’est la responsabilité du chef de parti de s’assurer que ses candidats sont éligibles, » rappelait Monsieur Cifelli. « Ce n’est pas le rôle du président d’élection, mais celle du chef. »
L’absence de Madame Topouzian à la séance du conseil municipal de novembre est insultante pour les membres de l’assemblée, et pour les citoyens du district Renaud. De nombreux citoyens s’étaient déplacés pour demander des comptes, mais son chef, qui affirme lui accorder sa confiance, n’a pas été en mesure de lui imposer d’être présente pour répondre aux questions.
« Son absence en dit long sur sa capacité à défendre son dossier, » soulevait Monsieur Cifelli. « Si elle est convaincue de sa légitimité, elle devrait avoir les arguments pour défendre son dossier. Son absence nous laisse croire que le Maire compte sur le temps pour faire oublier ce dossier. »
Si Stéphane Boyer a vraiment confiance dans la légitimité de Madame Topouzian, il devait lui imposer d’être présente. Toutefois, pour prendre ce type de décision, il faut l’étoffe d’un chef. Visiblement, Monsieur Boyer n’a pas démontré cette force, et l’absence de Madame Topouzian est inquiétante pour la démocratie lavalloise.