Après avoir demandé une accélération du processus de négociation, la Ville de Laval a informé le Syndicat des cols bleus qu’à ce stade, une priorisation des demandes devenait nécessaire pour arriver à une entente négociée rapidement. Elle est prête à s’engager dans une telle démarche, pour autant que cela soit mené de façon réciproque par le syndicat.
Un processus usuel dans les grandes organisations
La Ville aborde la négociation du contrat de travail des cols bleus de la même façon que d’autres grandes organisations :
- Elle obtient une enveloppe globale des instances décisionnelles;
- Elle reçoit les demandes de la partie syndicale et dépose ses propres demandes;
- Elle dépose les demandes de l’employeur, dont une offre salariale de départ, qui tient compte entre autres de l’ensemble des demandes à négocier;
- Elle évalue le coût total des demandes et à la lumière de la progression de la négociation sur les priorités des parties, elle revoit son offre salariale dans l’enveloppe globale dont elle dispose.
Des solutions réalistes
La Ville connaît la volonté et la capacité des employés et employées cols bleus de régler des choses, car elle considère qu’ils sont des gens de solution pouvant faire preuve d’adaptabilité et d’ouverture. Elle compte donc sur ces valeurs pour arriver à une entente négociée. C’est pour cette raison qu’elle propose d’axer constructivement les discussions sur les principales priorités parmi les demandes des deux parties. La Ville, ses représentantes et ses représentants sont très conscients que dans toute négociation, il faut faire des choix. C’est avec cette vision réaliste qu’ils poursuivent les discussions à la table.
La Ville souhaite également rappeler que même en contexte de négociation, les principes, les normes et les règlements encadrant le travail de son personnel continuent de s’appliquer. Elle poursuit ainsi sa mission d’offrir des services de qualité à la population tout en assurant un environnement de travail sain et sécuritaire à ses travailleuses et ses travailleurs.