Le Conseiller municipal de Val-des-Arbres et chef par intérim d’Action Laval, Monsieur Achille Cifelli, en compagnie du conseiller municipal du district de Saint-Bruno, Monsieur David De Cotis, ont réagi au budget déposé par le maire à la séance extraordinaire du conseil municipal de Laval. Après 11 ans comme membre du conseil municipal, dont six au comité exécutif, le maire se réveille enfin et adopte l’approche d’efficience que prône Action Laval depuis des années.
La situation budgétaire de la ville est critique, une conséquence directe des mauvais choix du maire depuis le début de son mandat. Action Laval réclame depuis des années la mise en place d’une commission des finances pour inclure les élus dans les décisions sur la gestion des finances de la ville.
« Derrière ce budget électoraliste se cache une situation inquiétante, » a déclaré Monsieur Cifelli. « L’administration a fait augmenter de 66 % l’endettement de la ville pour des mégaprojets, et maintenant ils coupent dans les services de proximité pour boucler leur budget. »
Ce budget est une façade qui donne l’impression que le maire se préoccupe de la saine gestion financière, alors que de nombreux coûts échappent à ce budget. La note de crédit de S&P Global place d’ailleurs l’administration sous surveillance. L’agence n’avait pas devant elle les 620 M$ qui sont nécessaires pour la mise à niveau des infrastructures d’eau, en plus de ce qui est nécessaire pour contrer la vétusté des édifices de la ville, ainsi que les nombreuses conventions collectives qui sont encore en négociation. Malgré tous, elle souligne que l’endettement de la ville est déjà sur leur radar pour la prochaine analyse.
« Le maire nous annonce 42 000 nouveaux logements, mais lorsque l’on regarde son budget on ne voit aucune dépense en nouvelles infrastructures. Sur papier, on balance, mais on oublie des centaines de millions volontairement pour y arriver, » ajoutait Monsieur De Cotis.
Action Laval prendra des mesures dès son élection pour réduire l’endettement de la ville en annulant les projets qui ne sont pas nécessaires pour la mission de la ville envers ses citoyens. L’équipe privilégiera aussi les projets payés au comptant.
« Encore une fois après avoir trahi la mission de la ville, le maire coupera dans les services, les bibliothèques, les arénas et les patinoires extérieures. Les services de proximité passeront à la trappe. Sans oublier la réduction de services à la STL, dont font déjà les frais les aînés et les étudiants, » rappelle Monsieur Cifelli.
Action Laval n’est pas convaincu que l’avenir financier sous cette administration soit aussi rose qu’elle le prétend. La ville ne reçoit qu’une note de passage de trois sur cinq sur sa gestion budgétaire. C’est la même note faible pour le poids de la dette. C’est inquiétant, car c’est justement au sujet de la gestion de la dette que l’agence émet le plus de réserve pour maintenir la cote de la ville sur le long terme. D’ailleurs, le maire a adopté une dérogation à sa propre politique d’endettement à long terme.
Si la hausse des taxes n’est que de 1,9 %, les dépenses de leur côté continuent d’augmenter plus rapidement. C’est encore une croissance des dépenses de 5,2 % que nous avons cette année. « Le maire pelte les problèmes en avant. Pendant ce temps, les citoyens n’ont pas les services pour lesquels ils paient, » concluait Monsieur DeCotis.
Action Laval est la principale opposition à la Ville de Laval, composé de quatre élus : Aglaia Revelakis (Chomedey), Achille Cifelli (Chef par intérim, Val-des-Arbres), David De Cotis (Saint-Bruno) et Isabelle Piché (Saint-François). Action Laval entend avoir un œil attentif sur les finances de la Ville afin d’améliorer la transparence des décisions, ainsi que l’imputabilité des décideurs, tout en assurant la reddition de compte de l’administration. L’intérêt supérieur des citoyens est au cœur de la démarche des conseillers municipaux d’Action Laval.