Avec 60,8 m$ en surplus, le maire de Laval persiste à hausser les taxes foncières

Courtoisie. Achille Cifelli et David De Cotis

Le conseiller municipal du district Saint-Bruno et leader au Conseil pour Action Laval, Monsieur David De Cotis, en compagnie de son chef, le conseiller municipal du district de Val-des-Arbres, Monsieur Achille Cifelli, ont soulevé encore une fois l’entêtement du Maire de Laval à hausser les taxes foncières, malgré les généreux surplus que la Ville engrange année après année. La dernière hausse de 4,8 % représente environ 48 M$, le surplus du dernier bilan démontre que cette hausse n’était pas nécessaire.

On se souvient qu’en décembre dernier, les élus d’Action Laval réclamaient un gel du compte de taxes. Le bilan déposé à la séance du Conseil municipal de mai démontre la justesse de leurs calculs. Les intérêts sur les placements des surplus accumulés de la Ville couvrent à eux seuls une bonne part des besoins.

« Le Maire a faim pour plus d’argent. Plutôt que de contrôler ses dépenses, il imagine de nouveaux moyens de piger dans les poches de ses citoyens, » relevait Monsieur De Cotis. « Nous avons une administration complètement hors de contrôle. »

Dans la dernière semaine seulement, il a fait augmenter les taxes sur les plaques automobiles et il a développé une nouvelle taxe sur les stationnements des commerces du centre-ville. En conférence à Gatineau cette semaine, il donnera une conférence sur les moyens de diversifier les revenus municipaux, ça ne s’invente pas.

« Il n’a jamais eu à tenir un budget pour une famille ou une entreprise et ça paraît, » insistait Monsieur Cifelli. « Il dépense l’argent des autres sans compter, et ensuite il va en chercher encore plus, c’est honteux comme manière d’agir. »

Depuis les dernières élections, parmi les nombreux projets annoncés, retenons le super complexe aquatique à 129 M$, la mégabibliothèque entre 150 M$ et 180 M$, l’achat de terrain à protéger pour 100 M$, la réfection du 2785, avenue Francis-Hughes à 47 M$, le 1200 du boulevard Chomedey à 28,5 M$, la rupture de contrat du directeur général à 0,62 M$, et le compteur continue de tourner. Les priorités du Maire ne sont pas au bon endroit.

Action Laval veut garder une approche équilibrée et la gestion des finances municipales n’est pas une exception. Les contribuables vivent actuellement une forte pression sur leur budget par l’inflation, en particulier au niveau de l’alimentation et des hypothèques. Dans ce contexte, l’administration au pouvoir doit agir avec parcimonie et choisir ses dépenses en s’appuyant sur la raison.