Le conseiller municipal d’Action Laval pour le district de Saint-Bruno et ex-président de la Société de transport de Laval (STL), Monsieur David De Cotis, a rencontré l’équipe de Monsieur Patrick Lafleur, président du Syndicat des chauffeurs de la STL, afin de mieux comprendre leurs revendications et leurs reproches à l’endroit du Maire et des cinq élus de son parti qui siègent au Conseil d’administration (CA) de la STL. Il en ressort que le Maire et les élus qui siègent au CA ont refusé de rencontrer les représentants syndicaux.
Après de longs mois de négociation et un dur travail avec un médiateur, le Maire et les cinq élus qu’il a nommés pour représenter les intérêts des Lavalloises et des Lavallois ferment la porte à toutes possibilités de discussions avec les chauffeurs de la STL. La Ville verse 93 M$ annuellement à la STL, il est inconcevable que le Maire refuse de rencontrer les représentants syndicaux.
« Le Maire n’écoute qu’une partie de l’histoire, celle que lui raconte le directeur général de la STL, M. Picard, » soulevait M. De Cotis. « Comment des gens qui sont en position de décider peuvent-ils agir de manière éclairée, alors qu’ils n’ont que la moitié des faits ? C’est irresponsable pour des élus d’agir de la sorte. »
Les élus du parti du Maire désignés pour siéger au CA de la STL reçoivent un généreux salaire en plus de celui qu’ils ont à titre de conseillers municipaux. Il n’y a aucun contrôle sur les taxes que paient les citoyennes et citoyens de Laval. Les citoyens s’attendent à beaucoup mieux de la part de leurs conseillers municipaux.
« Être nommé sur un conseil d’administration, ça ne se résume pas à un bonus au salaire, » insistait M. De Cotis. « C’est une tâche avec des obligations et des responsabilités. L’attitude actuelle des élus du parti du Maire est choquante et navrante. »
Malgré les demandes répétées des syndiqués, il y a un refus de rencontrer les représentants des chauffeurs, tant du côté du bureau du Maire que des élus qui siègent au conseil d’administration. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que le conflit s’enlise et qu’aucune solution n’est en vue.
« Nous ne demandons pas la lune, » soutenait de son côté Monsieur Lafleur. « Nous croyons que le Maire ne reçoit pas toute l’information de la part de la direction de la STL. Cette rencontre nous permettrait de lui exposer l’autre facette de la médaille, celle dont il n’entend pas souvent parler. »
Action Laval est la principale opposition à la Ville de Laval, composé de cinq élus : Aglaia Revelakis (Chomedey), Achille Cifelli (Chef par intérim, Val-des-Arbres), David De Cotis (Saint-Bruno), Isabelle Piché (Saint-François) et Paolo Galati (Saint-Vincent-de-Paul). Action Laval entend avoir un œil attentif sur les finances de la Ville afin d’améliorer la transparence des décisions, ainsi que l’imputabilité des décideurs, tout en assurant la reddition de compte de l’administration. L’intérêt supérieur des citoyens est cœur de la démarche des conseillers municipaux d’Action Laval.