La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) annonce qu’elle applique les mesures émises par la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux en ce qui concerne la période d’isolement de cinq jours.
Dès l’apparition de symptômes, comme la fièvre, la toux, les maux de gorge, la perte de goût ou d’odorat, un travailleur ou une travailleuse devra se mettre immédiatement en isolement pour au moins cinq jours. Au bout de ces cinq jours, cette personne peut retourner au travail si :
- elle est adéquatement vaccinée;
- elle n’a pas fait de fièvre lors des dernières 24 heures;
- ses symptômes ont régressé.
Si ces conditions ne sont pas rencontrées, elle devra se soumettre à une période d’isolement de dix jours.
Dans tous les cas, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique du travailleur. Le Guide de normes sanitaires en milieu de travail – COVID-19 prévoit l’identification des travailleurs avec des symptômes de la COVID-19 avant l’entrée sur les lieux de travail, par exemple à l’aide :
- d’un questionnaire;
- d’une autodéclaration par les travailleuses et travailleurs.
L’employeur doit d’abord privilégier le télétravail lorsque possible. Il doit par ailleurs respecter l’ensemble des mesures de prévention relatives à la COVID-19 pour les travailleuses et travailleurs (masque de qualité, lavage des mains, distanciation physique) et prévoir des mesures d’isolement en milieu de travail (pauses et périodes de repas loin des autres travailleurs, diminution au minimum du nombre d’interactions et de leur durée).
À noter que des mesures spécifiques au milieu de soins de santé ont été émises.
Rappelons que la CNESST travaille au quotidien en collaboration avec l’équipe de la Direction générale de la santé publique afin de s’assurer de la prise en charge de la santé et de la sécurité du travail, notamment au regard de la mise en œuvre des mesures de prévention requises pour réduire et contrôler le risque relié à la COVID- 19. À ce sujet, soulignons que les inspecteurs et inspectrices de la CNESST ont réalisé plus de 30 000 interventions depuis mars 2020. La CNESST poursuivra ses actions, notamment dans les milieux à risque.