Le chef par intérim d’Action Laval, et conseiller municipal du district Val-des-Arbres, Monsieur Achille Cifelli, en compagnie du conseiller municipal du district Saint-Vincent-de-Paul, Monsieur Paolo Galati, ont présenté à leurs collègues du Conseil municipal une proposition afin de démettre de ses fonctions l’actuelle présidente de la Société de transport de Laval (STL).
Le conseil d’administration de la STL a pour premier rôle d’assurer que les 100 M$ de taxes que les Lavallois et Lavalloises injectent annuellement dans la Société sont gérés avec diligence. Incapable de répondre aux questions qui lui sont posées, Madame Frédéric-Gauthier n’a plus confiance des élus d’Action Laval.
À plusieurs reprises maintenant la présidente se retrouve dans une situation où les réponses qu’elle avance sont incomplètes, ou inexactes. Rappelons que la présidente de la STL est simplement restée muette après une question sur l’augmentation des coûts de rénovation du garage de la STL.
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« Nous attribuons 10 % du budget de la Ville à la STL, c’est un minimum que les questions des élus du Conseil municipal soient répondues, » rappelait l’élu de Saint-Vincent-de-Paul, Monsieur Galati. « L’actuelle présidente ne comprend ni son budget ni les décisions du comité qu’elle préside. Elle ne démontre pas avoir la compétence pour diriger un organisme de cette ampleur. »
Le maire a défendu sa présidente et son bilan en soutenant qu’elle travaillait fort et qu’elle est appréciée de ses collègues. Malheureusement, ce n’est pas ce qui lui est reproché ! Le Maire a affirmé devant le Conseil municipal qu’il n’a pas à répondre aux questions que les élus lui adressent.
« Je représente les citoyens de mon district, je suis le chef par intérim et conseiller municipal désigné par mon équipe, je parle donc en leur nom quand je m’adresse au Maire, » précisait Monsieur Cifelli. « Lorsque le maire décide de ne pas me répondre, il décide que les 65 000 citoyens que je représente n’ont pas besoin de réponse. »
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Alors qu’il jongle avec 10 % des taxes des citoyens de Laval, la réponse du Maire est plus qu’inquiétante. Le Maire démontre une irresponsabilité dans ses décisions et un manque de jugement dans ses choix.
« C’est clair que le Maire préfère protéger un membre de son parti, plutôt que de surveiller et superviser les intérêts des contribuables de Laval, » concluait Monsieur Cifelli.
