À la séance de septembre du Conseil municipal, la conseillère municipale d’Action Laval pour le district de Saint-François, Madame Isabelle Piché, a exprimé son contentement après avoir obtenu un vote unanime du Conseil pour demander au gouvernement provincial de reconnaître la langue des signes du Québec (LSQ) comme le premier moyen de communication des personnes vivant avec une surdité au Québec. Il s’agit d’une démarche qui vise une meilleure inclusion de cette communauté qui vit déjà suffisamment de limitation dans leur vie.
La LSQ est reconnue par plusieurs autres gouvernements, dont le gouvernement fédéral, ainsi que le gouvernement de l’Ontario qui la reconnaît dans sa Loi sur l’éducation. Il y aurait plus de 10 000 locuteurs de la LSQ, dont plus de 500 à Laval seulement.
« La LSQ fait partie de la culture québécoise, elle comporte des particularités qui lui sont propres, » rappelait Madame Piché. « Ce que nous avons obtenu dépasse les limites de notre municipalité, c’est l’ensemble de cette communauté qui bénéficiera de cette démarche. »
Ce vote unanime de la part des conseillers municipaux lavallois en fait des leaders au niveau provincial.
« Notre message pour Québec est fort, c’est l’ensemble du Conseil municipal qui s’est prononcé unanimement pour faire cette demande à Québec, » résumait Madame Piché.
Action Laval est la principale opposition à la Ville de Laval, composé de cinq élus : Aglaia Revelakis (Chomedey), Achille Cifelli (Chef par intérim, Val-des-Arbres), David De Cotis (Saint-Bruno), Isabelle Piché (Saint-François) et Paolo Galati (Saint-Vincent-de-Paul). Action Laval entend avoir un œil attentif sur les finances de la Ville afin d’améliorer la transparence des décisions, ainsi que l’imputabilité des décideurs, tout en assurant la reddition de compte de l’administration. L’intérêt supérieur des citoyens est cœur de la démarche des conseillers municipaux d’Action Laval.
