Laval : des finances robustes et tournées vers l’avenir

Courtoisie

La Ville de Laval rend public son rapport financier consolidé pour l’exercice financier terminé le 31 décembre 2021. La Ville affiche un excédent non consolidé des activités de fonctionnement à des fins fiscales de 38,2 M$, soit 4,1% du budget. Cet excédent s’explique globalement par un contrôle des dépenses rigoureux et par une activité immobilière dynamique. 

« En 2021, nous avons agi sur les secteurs d’importance pour les Lavallois : opérations de relance pour l’économie, transition écologique, mobilité active, sécurité et infrastructures publiques. Avec la pandémie qui a bouleversé notre quotidien, nous avons porté une attention particulière aux services offerts aux citoyens afin de les rendre plus simples, accessibles et efficaces. »

— Stéphane Boyer, maire de Laval

Une saine gestion

Des économies de 29 M$ ont été réalisées sur les dépenses, notamment sur la rémunération (12 M$) et sur les honoraires professionnels et services techniques (7,8 M$) tout en continuant de rendre des services de qualité à la population. Le dynamisme de l’économie a aussi fait en sorte que 20,5 M$ se sont ajoutés aux revenus prévus grâce à la délivrance des permis (5 M$) et aux droits de mutation (15,5 M$).

Ces excédents financiers seront principalement utilisés pour renflouer la réserve pour la neige (5,9 M$) et pour la réserve pour faire face à nos défis en infrastructures dans les prochaines années via une affectation dans la réserve pour paiement comptant des immobilisations (13,1 M$) et des versements dans l’excédent de fonctionnement non-affecté (16,2 M$ après réaffectation). Dans les prochaines années, c’est un objectif de la Ville d’investir massivement dans les centres communautaires, les rues, les parcs, les ouvrages pour réduire les surverses et d’autres importants projets d’infrastructure. Ces sommes permettront de le faire avec un effet moindre sur l’endettement ou le fardeau fiscal.

Le milieu financier reconnaît d’ailleurs les efforts de Laval ainsi que l’excellence de sa gestion, comme en témoigne la cote de crédit « AA » avec une perspective stable de S&P, soit la meilleure cote pour une municipalité au Québec.

Dépenses en immobilisations

Au cours de l’exercice financier 2021, les dépenses en immobilisations ont totalisé 248,9 M$, alors qu’elles étaient de 240 M$ en 2020. La Ville a ainsi pu réaliser 65,2 % du budget d’immobilisations initial.

La tendance des trois derniers exercices financiers démontre l’augmentation des dépenses en immobilisations, car la Ville priorise le développement durable dans ses investissements en matière d’infrastructures publiques et dans leur modernisation. Après une année record de réalisations de 240 M$ en 2020, la Ville a investi 8,9 M$ supplémentaires en 2021 pour atteindre 248,9 M$. Cette croissance des investissements s’est faite malgré les difficultés en approvisionnement des matériaux qui ont résulté du contexte pandémique.

 202120202019
Dépenses en immobilisations248,9 M$240 M$208,5 M$
Pourcentage de réalisation65,2 %74,2 %67,3 %

Contexte pandémique

La pandémie de COVID-19 a continué d’avoir un impact sur les finances de la Ville en 2021. Toutefois, cet impact a été atténué par les différentes mesures mises en place lors de l’élaboration et de l’adoption du budget 2021, dont l’affectation à l’équilibre budgétaire 2021 d’une portion de la subvention du gouvernement du Québec reçue en 2020.

Ainsi, en 2021, grâce à cette planification, la Ville a pu poursuivre ses mesures d’aide aux citoyens, ce qui comprend le gel des comptes de taxes foncières (10,8 M$), le report de l’échéance du paiement de ces derniers (1,0 M$), un programme de soutien aux entreprises (5,3 M$) et un plan de relance économique (0,9 M$) pour un total de 18 M$.

En bref

•      Le budget d’opération est de 932 M$.

•      Le surplus d’exercice est de 38,2 M$, soit 4,1 %.

•      La hausse de certains revenus et des dépenses moins élevées que prévu expliquent ce surplus, notamment :

  • des revenus additionnels de 20,5 M$ provenant de la vigueur du marché immobilier, dont les droits de mutation et la délivrance de permis;
  • des économies de 29 M$ sur les dépenses :
  • des revenus inférieurs au budget, dont :