À l’aube de la période des déménagements, trop souvent synonyme d’abandon d’animaux de compagnie, la conseillère municipale de Marc-Aurèle-Fortin et élue de Parti Laval, Mme Louise Lortie, propose d’instaurer un programme « Capture-stérilisation-relâche-maintien » (CSRM) à Laval.
Ce programme, qui a fait ses preuves dans d’autres villes du Québec et ailleurs dans le monde, assure un meilleur contrôle de la population de chats errants sur le territoire. En effet, privilégier la stérilisation permet de réduire le nombre d’euthanasies effectuées chaque année en plus de limiter les effets indésirables occasionnés par la présence de chats errants : « Même si la stérilisation est devenue obligatoire, bon nombre de propriétaires ne se sont pas conformés à la réglementation municipale ce qui entraîne l’augmentation de chats errants qui se reproduisent trop facilement. La solution ne peut pas être de se fermer les yeux ! », soutient l’élue.
Des moyens pour agir
Un des objectifs de la Ville de Laval en matière de gestion animalière est de promouvoir « [l’] adhésion de la population à l’identification et à la stérilisation [des] chats. » Pour la conseillère municipale, un programme CSRM permettrait de pallier le manque d’adhésion probable : « En ce moment, ce sont surtout les refuges, gérés par des bénévoles, qui prennent en charge les chats errants. La ville délaisse, en partie, ses responsabilités », juge Louise Lortie. « L’équipe du maire Boyer avait promis l’implantation d’au moins un Centre de services animaliers à Laval. Or, le projet a été mis de côté au cours des dernières années. D’ailleurs, dernièrement, on apprenait qu’une somme de 14M$, qui avait initialement été réservée pour la construction de ce centre, a plutôt été affectée à l’acquisition de terrains. J’en comprends que la gestion animalière n’est peut-être pas une priorité pour l’administration en place, mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un besoin qui se fait sentir. Plusieurs citoyennes et citoyens réclament aussi que la Ville s’occupe mieux du sort des animaux. La mise sur pied d’un programme CSRM permettrait de bien répondre à une des demandes du milieu », affirme-t-elle.