« Lavalloises et Lavallois obligés de payer les coûts astronomiques d’un projet qui ne touche qu’un quartier désigné » – Claude Larochelle, leader de l’Opposition officielle

Courtoisie

Un point qui a su soulever l’indignation de l’Opposition officielle à l’hôtel de ville durant la séance ordinaire du conseil municipal de mardi soir est la recommandation visant à approuver l’entente à intervenir entre ville de Laval et Hydro-Québec pour l’enfouissement des fils sur l’avenue des Aristocrates, située dans le secteur Val-des-Brises, et le démantèlement des lignes aériennes existantes.

Un projet questionnable de 17,3M$ pour lequel la nécessité n’a pas été démontrée et qui sera payé par l’ensemble des citoyennes et citoyens lavallois. Une décision du comité exécutif qui a fait sourciller le leader de l’Opposition officielle et conseiller de Fabreville, M. Claude Larochelle : « L’explication qui nous a été donnée pour justifier les travaux de déplacement du réseau aérien vers un réseau souterrain est insuffisante ! Cette dépense est complètement superflue ! L’argent des contribuables ne devrait jamais servir à répondre au caprice non essentiel d’une infime partie de la population, surtout quand les lignes sont déjà construites ! », témoigne l’élu qui ne cache pas son mécontentement.

Une question de choix 

Tout juste avant de passer au vote sur ce point controversé de l’ordre du jour, le conseiller municipal de Fabreville n’a pas manqué de prendre la parole pour rappeler l’incohérence du discours de l’administration Boyer. « D’un côté, on n’arrête pas de dire qu’il y a un manque flagrant d’infrastructures sportives et de loisirs à Laval. Au point où nous sommes obligés de louer à gros prix 3000 heures de glace par année à la Place Bell pour répondre aux besoins de nos associations sportives. Ce sont plus de 800 000$ qui sont dépensés annuellement pour de la location de temps de glace parce que nous n’avons apparemment pas les moyens de construire un nouvel aréna. Mais d’un autre côté, on accepte de payer 17,3M$ pour enfouir des fils dans un secteur commercial et résidentiel prisé ! Tout est une question de choix, et ici, je peux vous dire que l’administration Boyer n’a pas fait le bon », argumente Claude Larochelle.