Le gouvernement du Québec en action pour améliorer le transport collectif à Laval

Courtoisie. François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie

Le gouvernement du Québec a annoncé aujourd’hui la mise sur pied d’un bureau de projet pour étudier l’implantation d’un mode structurant de transport dans l’axe de la ligne orange du métro.

Du même souffle, il a confirmé la création d’un service rapide par bus (SRB) sur les boulevards Notre-Dame et de la Concorde, de même que l’analyse d’une solution pour améliorer la circulation sur l’axe est-ouest du boulevard Saint-Martin. C’est le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, qui en a fait l’annonce, en présence du député de Sainte-Rose, M. Christopher Skeete. Pour l’occasion, ils étaient accompagnés du maire de Laval, M. Stéphane Boyer.

Le premier projet permettra d’améliorer les déplacements dans l’axe nord-sud de la ligne orange du métro, dans un corridor allant de la station de métro Côte-Vertu jusqu’au nord de Laval. Des études seront réalisées afin de déterminer la meilleure solution à implanter dans ce corridor pour offrir une solution de transport collectif performante et lutter contre la congestion.

Le gouvernement confirme également sa volonté de soutenir la création d’un SRB sur les boulevards Notre-Dame et de la Concorde. Implanté entre les boulevards Curé-Labelle et des Laurentides, le projet de type SRB répondra à un important besoin de mobilité. En effet, chaque jour, sur cet axe, la Société de transport de Laval (STL) effectue près de 600 voyages par autobus, lesquels transportent plus de 13 500 passagers. Un bureau de projet piloté par la STL est déjà à l’œuvre, en collaboration avec le ministère des Transports, l’Autorité régionale de transport métropolitain et la Ville de Laval.

Finalement, l’axe est-ouest du boulevard Saint-Martin fera l’objet d’une analyse visant l’implantation d’un SRB pour désengorger cette artère très achalandée.

« Le gouvernement du Québec investit des sommes record dans le transport collectif. Avec notre annonce, nous nous donnons les moyens de soutenir la mobilité durable à Laval grâce à des projets qui seront complémentaires dans les axes nord-sud et est-ouest. Ces projets contribueront à offrir des options performantes de transport collectif aux citoyennes et citoyens », a déclaré François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

« En une quinzaine d’années, Laval s’est transformée en un véritable pôle d’emploi. Il est donc nécessaire d’agir significativement pour la mobilité afin d’améliorer la qualité de vie des Lavalloises et des Lavallois. Ces trois grands projets structurants soutiendront un développement responsable et durable dans la région », a mentionné Christopher Skeete, député de Sainte-Rose.

« Ces trois annonces ont le potentiel de changer favorablement le quotidien de l’ensemble de la population lavalloise puisqu’ils bonifieront complètement notre mobilité. Le projet du boulevard Saint-Martin permettra, à lui seul, de connecter la moitié de nos quartiers entre eux. En reliant autant de pôles d’intérêt, ce projet permettra à Laval d’enfin favoriser son propre développement et ses intérêts. Évidemment, l’ajout d’un mode de transport structurant dans l’axe de la branche ouest de la ligne orange vers Laval est tout aussi majeur et agira comme un véritable outil de développement social pour nos jeunes, facilitant ainsi l’accès à de nombreux pôles d’enseignement et d’emploi », a conclu Stéphane Boyer, maire de Laval.

Faits saillants

  • Entre 2011 et 2021, la ville de Laval a vu sa population croître de 9 %. Selon les projections de l’Institut de la statistique du Québec, cette hausse atteindra plus de 15 % au cours des deux prochaines décennies. Un tel accroissement démographique entraînera des besoins additionnels à moyen terme par rapport à l’offre de transport actuelle, plus spécifiquement en ce qui a trait aux transports collectifs.
  • Les projets seront assujettis à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique , un processus qui détermine et encadre les mesures requises pour assurer la gestion rigoureuse des projets d’envergure. Les coûts et les échéanciers seront précisés une fois que leur dossier d’opportunité et leur dossier d’affaires auront été finalisés.