Le Maire Boyer augmente les taxes de 4,8 % pour payer ses projets de luxe

Courtoisie

Le chef intérimaire d’Action Laval et conseiller municipal de Val-des-Arbres, Monsieur Achille Cifelli, en compagnie de la conseillère municipale du district Saint-François, Madame Isabelle Piché, ainsi que des conseillers municipaux des districts Saint-Bruno et Saint-Vincent-de-Paul, respectivement Messieurs David De Cotis et Paolo Galati, sont déconcertés par les décisions irresponsables du Maire de Laval. Après avoir ajouté 500 M$ sur la carte de crédit des Lavallois, le Maire ne peut pas soutenir avoir une gestion responsable et équilibrée.

« Si, au moins, le Maire travaillait sur les problèmes de sa ville, mais ses priorités sont ailleurs, » relevait Madame Piché. « Je dois reconnaître qu’il a une grande imagination, il est excellent pour imaginer de nouveaux grands projets et de nouveaux moyens de taxer ses citoyens. »

Pour couvrir l’augmentation des dépenses de la Ville, en plus d’augmenter les taxes de 4,8 %, le Maire a imaginé imposer une taxe sur le transport régional en fonction de la valeur des propriétés. Une nouvelle forme de taxe qui rapportera à la Ville 52,6 M$.

« Quand le Maire parle de diversifier ses sources de revenus, il faut comprendre qu’il parle de nouvelles taxes, » rappelait le chef intérimaire d’Action Laval, Monsieur Achille Cifelli. « Peu importe la forme de la taxe, elle sort tout le temps des mêmes poches, celles des citoyens! »

Pendant ce temps, les services aux citoyens et les véritables priorités de la Ville sont abandonnés. Les différentes collectes de résidus domestiques accumulent retard par-dessus retard, le système d’égout empêche le développement de la Ville et multiplie les surverses rendant nos cours d’eau impropres, les parcs et les platebandes sont en friche, les bordures de rue sont plus vertes que les pots à fleurs, etc.

« Les citoyens sont déjà en colère envers les services qu’ils ne reçoivent pas de la Ville, ils m’appellent au quotidien pour m’en parler. Cette hausse de 4,8 % ne passera pas dans la population, surtout dans une période de ralentissement économique, » pointait le conseiller municipal du district Saint-Vincent-de-Paul, Monsieur Galati.

Les dépenses ajoutées au Programme triennal d’investissement (PTI) feront passer le service de la dette de 92 M$ par année à 192 M$ par année. C’est 10 % du budget qui n’est plus disponible pour accomplir les tâches essentielles de la municipalité. Alors que nous vivons une crise du logement, et que nos égouts nécessitent un investissement de 600 M$, alors que la population demande des services près de chez eux, dans leur district, le Maire s’entête dans des projets au centre-ville qui ne répondent pas aux besoins des citoyens.

Le conseiller municipal du district Saint-Bruno, Monsieur De Cotis, ajoutait « les choix du maire sont déconnectés de la réalité des citoyens. Il a choisi de mettre plus de 180 M$ dans sa bibliothèque centrale et Centre de création artistique pour professionnels, 35 M$ pour le stationnement dynamique et 100 M$ pour racheter des terrains. Toutefois, les priorités, ce sont les services aux citoyens, la crise du logement et nos égouts qui se jettent dans les rivières. »

Le Maire doit apprendre que gérer une ville, c’est faire des choix. Il ne peut pas tout réaliser et faire payer les citoyens. Une gestion responsable et équilibrée, c’est une gestion où l’on choisit certains projets essentiels, et qu’on abandonne ceux qui ne le sont pas.