« L’Équipe Boyer nous sert encore la même ritournelle ! » – Louise Lortie

Courtoisie

Même si la ville de Laval manque cruellement de parcs canins pour satisfaire la demande, l’administration Boyer a refusé la proposition de la conseillère du district Marc-Aurèle-Fortin, Mme Louise Lortie, visant à ce qu’un plan d’ensemble des parcs canins, basé sur les meilleures pratiques, soit développé pour tout le territoire.

Laval ne compte que sept parcs canins alors qu’une vingtaine serait nécessaire pour répondre aux besoins de la population. Les projets sont décidés à la pièce, sans que les citoyennes et citoyens du secteur concernés ne soient consultés. Une façon de faire que critique l’élue : « Le maire dit rêver de quartiers à échelle humaine, où tout se trouve à distance de marche ou vélo de chez soi. Alors comment est-il possible que cette même administration recommande que la nouvelle aire canine dans Saint-François soit aménagée au beau milieu de nulle part, sur le bord du boulevard Marcel-Villeneuve ? Encore une fois, les propriétaires de chiens devront se rendre en voiture pour faire courir leur animal. Cela ne fait pas sens », argumente Mme Lortie.

Pour une implantation dans les quartiers

Cette semaine, l’administration Boyer a fait connaître ses intentions : elle veut offrir deux parcs canins par secteur, pour un total de douze sur tout le territoire lavallois. Un chiffre qui apparait nettement insuffisant aux yeux de la conseillère municipale : « C’est moins que le nombre de districts électoraux ! Le maire Boyer nous dit que la Ville travaille sur un plan, mais les résultats ne sont pas là. Laval ne compte pas assez de parcs canins. Puis quand un nouveau vient s’ajouter, on choisit le pire endroit dans le secteur pour l’implanter ! Il n’y a aucune vision stratégique là-dedans. »

Elle ajoute : « À Montréal, la ville a trouvé le moyen d’implanter une aire canine dans pratiquement tous les grands parcs. À Laval, il n’y a qu’aux parcs Bernard-Landry et Lausanne où c’est le cas. La plupart du temps, le choix des emplacements se fait loin des milieux de vie, dans des endroits peu invitants comme en dessous des pylônes électriques. D’autres options auraient dû être envisagées avant d’en arriver là.  À ce rythme, l’administration Boyer va dépenser plusieurs centaines de milliers de dollars pour des aménagements dont personne ne veut. C’est du gros gaspillage ! », soutient Louise Lortie