À l’aube d’un relâchement des mesures sanitaires mises en place pour contrer la pandémie de Covid-19, les représentants de l’Opposition à l’hôtel de ville de Laval, M. Claude Larochelle et Mme Louise Lortie, réclament, aujourd’hui, que les séances du conseil municipal se tiennent en présentiel et que le public soit de nouveau autorisé dans l’enceinte.
Alors que le Gouvernement du Québec a annoncé son plan de déconfinement il y a plus d’une semaine, l’administration Boyer, de son côté, tarde à réagir : « À ce point-ci, il n’y a aucun motif qui justifie que les membres du conseil municipal ainsi qu’un certain nombre de citoyennes et citoyens ne puissent pas assister aux séances en personne. Nous avons eu deux ans pour nous préparer à ce moment, au nom de la démocratie, je pense qu’il faut tout faire en notre pouvoir pour permettre le retour à une certaine normalité dès le mois de mars », estime le chef par intérim de Parti Laval et conseiller de Fabreville, M. Claude Larochelle.
Pour une formule hybride
« La pandémie nous aura forcés à travailler sur notre capacité d’adaptation, à revoir certaines de nos façons de faire, à rendre possible la tenue de conseils municipaux et de réunions, même en mode virtuel. Cette situation est cependant loin d’être idéale », d’exprimer Claude Larochelle. Pour Parti Laval il faut éviter de rester dans le confort du virtuel, il est essentiel que les rencontres en personne soient de retour rapidement : « Si les conditions sont favorables, comme c’est le cas en ce moment, un retour en personne est souhaitable pour tout le monde, les conseils municipaux sont d’ailleurs reconnus comme une activité essentielle par la direction de la santé publique du Québec et seront permis au maximum de leur capacité dès le 28 février selon les plus récentes directives gouvernementales », d’expliquer l’élu de Fabreville.
Sa collègue, la conseillère de Marc-Aurèle-Fortin abonde dans le même sens : « Il est évident que les échanges entre élus sont plus faciles et plus limpides quand nous sommes toutes et tous rassemblés dans une même pièce. » Elle ajoute : « En ce qui concerne le public, il nous apparaît néanmoins nécessaire de permettre aux Lavalloises et Lavallois de participer aux séances en présence ou en virtuel, selon leur convenance. L’objectif est d’encourager et de faciliter la participation citoyenne. Pandémie ou pas, la possibilité de poser des questions à distance doit être conservée dans le futur. Il ne faudrait surtout pas se priver d’une telle opportunité, qui offre tellement plus de flexibilité aux citoyennes et citoyens intéressés par la politique municipale, mais qui pour une raison ou pour une autre, le fait de se déplacer le mardi soir à 19 h est difficile, voire impossible », convient Mme Louise Lortie.