Parti Laval exige une enquête après les inondations pour évaluer la réponse de la ville

Claude Larochelle, chef par intérim de Parti Laval

Dans la foulée des inondations records qu’ont connu les Lavallois le 9 août dernier, Claude Larochelle et Louise Lortie, respectivement conseiller de Fabreville et conseillère de Marc-Aurèle-Fortin, tiennent à exprimer leur profonde solidarité envers les citoyens touchés par cette catastrophe qui démontre, selon eux, la nécessité de faire enquête sur la résilience municipale: « c’est une crise sans précédent et nous sommes de tout coeur avec les citoyens éprouvés », d’exprimer les deux élus. Bien au fait du caractère exceptionnel de cet événement, l’opposition questionne néanmoins la robustesse des équipements et systèmes, ainsi que la réponse de la ville en pareille situation.

« Plusieurs citoyens nous ont fait part de leur difficulté à joindre les services d’urgence comme le 311 et le 911 et on trouve ça très préoccupant. Lors des situations critiques, on doit être capable de réagir! On sait qu’il y a eu plusieurs défaillances lors des inondations et ça soulève des questions! Comment se fait-il que la troisième ville du Québec ne parvienne pas à répondre à ses citoyens et que nos infrastructures soient si mal adaptées? Il faut une enquête pour faire la lumière là-dessus », d’affirmer Claude Larochelle, chef par intérim de Parti Laval. 

Des déficiences connues et reconnues 

Face à ces préoccupations, M. Larochelle et Mme Lortie rappellent que les incapacités des infrastructures souterraines lavalloises sont connues depuis longtemps. « Ça fait plus de 10 ans que l’administration Boyer-Demers répète qu’il faut investir plus de 100M$ dans nos ouvrages de surverses pour faire face aux défis liés aux changements climatiques. Pourtant, avant cette année, on avait beau regarder le Plan triennal d’investissement, tout ce qu’on voyait était nettement insuffisant, alors que l’administration priorisait son programme politique : complexe aquatique, stationnement intelligent, grande bibliothèque et j’en passe. Ça soulève de sérieuses questions en matière de priorité », se désole M. Larochelle. D’ailleurs, en 2021, la Fondation Rivières dénonçait dans un rapport coup de poing que Laval figurait parmi les pires municipalités en matière de surverse : « On le sait depuis longtemps, l’administration Boyer aussi. Nos infrastructures nécessitent des investissements urgents et massifs. On parle de 500 à 600 M$ juste pour être à jour et éviter le pire! », d’ajouter le conseiller municipal de Fabreville. 

Une enquête pour renforcer la résilience de Laval 

Alors que Laval se remet toujours des près de 175mm d’eau tombés sur son territoire, marquant une situation critique historique qui aura fait plus de 10 000 sinistrés, Parti Laval souhaite rapidement travailler avec toutes les parties prenantes pour s’assurer que la municipalité dispose de toutes les ressources et infrastructures nécessaires pour faire face aux défis climatiques. « Nos systèmes téléphoniques, informatiques, les génératrices des stations Source : Responsable des communications – Cabinet de l’opposition officielle de Ville de Laval Informations : Tommy Vallée │438 875 8663 │t.vallee@laval.ca 

de pompage et les autres équipements critiques doivent être en bon état de marche et capable de prendre la relève lors des pannes électriques ou des surplus de demandes. Ces systèmes doivent être robustes et efficaces en temps de crise. Ça n’a pas été le cas. On se retrouve maintenant avec des dégâts majeurs, des citoyens inquiets et des questions sans réponses », d’affirmer Louise Lortie. Face à cette situation, Parti Laval réclame, dans les plus brefs délais, une enquête exhaustive pour évaluer la résilience des infrastructures et des systèmes critiques de la ville. 

« On doit identifier les faiblesses de nos équipements, systèmes et infrastructures pour mieux anticiper et gérer de futures crises. Qu’est-ce qu’on a mal fait? Qu’est-ce qu’on peut faire pour mieux se préparer et limiter les dommages? Une fois que les citoyens auront reçu l’aide nécessaire, il faut urgemment faire enquête », ajoute M. Larochelle qui soutient qu’une telle enquête permettrait de cibler les actions nécessaires, ainsi que les besoins en investissements, pour améliorer la réponse et la résistance de la ville, garantir la sécurité de tous les citoyens et minimiser les impacts en cas de situation de crise.