Protection de l’environnement : la Ville de Laval acquiert deux autres lots dans le bois de l’Équerre

Courtoisie

La Ville de Laval a fait l’acquisition de 2 lots d’une superficie totale de plus de 5,3 hectares dans le bois de l’Équerre, situés dans le quartier Sainte-Rose. Ces derniers comprennent une grande biodiversité et viennent consolider les propriétés municipales dans ce secteur.

Leur acquisition à des fins de protection de l’environnement est réalisée grâce au soutien du gouvernement du Québec et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) par l’entremise du Programme d’aide financière pour les projets contribuant à la mise en place de la Trame verte et bleue du Grand Montréal.

« Je suis très fière que le soutien financier du gouvernement du Québec, par le biais du partenariat de la Trame verte et bleue, puisse permettre l’achat de terrains dans le bois de l’Équerre. C’est ainsi que peuvent être protégés ce vaste milieu naturel de même que les espèces que l’on y retrouve. Les espaces riches en biodiversité constituent un patrimoine pour les générations à venir et contribuent positivement à nos milieux de vie. Ce projet va dans le sens de nos ambitions en matière d’environnement, qui est une priorité pour notre gouvernement », a déclaré, par voie de communiqué, Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal,

« Les milieux naturels jouent un rôle clé dans le maintien de notre qualité de vie, en plus de contribuer à l’attractivité et à la résilience de notre région. Nous devons les protéger pour continuer à bénéficier de leurs services et je suis ravie de constater que la Ville de Laval multiplie les actions en ce sens. Ce sont des projets comme celui-ci qui nous permettront d’atteindre l’objectif inscrit au Plan métropolitain d’aménagement et de développement, soit de protéger 17 % du territoire d’ici 2031 », a mentionné Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal.

« C’est autre un geste que nous posons en faveur de la conservation de nos forêts urbaines, qui s’inscrit dans les objectifs du Plan de conservation et de mise en valeur des milieux naturels de la Ville de Laval. C’est plus de 5 hectares qui s’ajoutent aux 36 autres que nous avons acquis depuis 2014 pour le bois de l’Équerre. Nous augmentons la proportion du territoire de la Ville en aires protégées. Du même coup, cela ouvre la porte à d’autres activités de mise en valeur des milieux naturels générant peu d’impact. Je pense à des sentiers pédestres et cyclables, à l’interprétation de la nature ainsi qu’à des pistes de ski de fond ou de raquette », a conclu Stéphane Boyer, maire suppléant et vice-président du comité exécutif

Un projet qui enrichit la Trame verte et bleue du Grand Montréal

Ces deux lots d’une superficie totale de 53 060,8 m2 comprennent une grande biodiversité. Des espèces de plantes en situation précaire ont été observées, dont l’érable noir, le noyer cendré, l’adiante du Canada, l’asaret du Canada et la matteuccie fougère-à-l’autruche. Les milieux humides occupent 19 773 m2 et sont principalement occupés par l’érable argenté. Les peuplements terrestres comprennent des érablières à sucre, une frênaie de Pennsylvanie, deux peupleraies faux-tremble et une prucheraie.

La localisation stratégique des deux lots permet de consolider les propriétés municipales du bois de l’Équerre et d’en éviter la fragmentation. Le projet est conforme aux objectifs de la vision Laval 2035 : urbaine de nature, du schéma d’aménagement et de développement révisé ainsi que du Plan de conservation et de mise en valeur des milieux naturels. L’acquisition permettra d’aménager un nouveau sentier accessible et ami des aînés (SAADA) par le côté sud du bois.

Le coût total du projet d’acquisition s’élève à 2,5 M$. Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la Trame verte et bleue du Grand Montréal a été rendue possible grâce à une contribution financière de 1,4 M$ répartie à parts égales entre le gouvernement du Québec et la CMM. La Ville de Laval a contribué au financement à hauteur de 1,1 M$.