Résultats financiers 2021 : l’Opposition se montre critique

Courtoisie

Au lendemain de la présentation des résultats financiers non consolidés de la ville de Laval pour l’année 2021, les représentants de l’Opposition, M. Claude Larochelle et Mme Louise Lortie, décrient la croissance effrénée des dépenses d’administration générale de la Ville, en hausse de près de 23,5% par rapport à l’année précédente, alors que le taux de réalisation des projets et programmes municipaux est de plus en plus en bas.

Pour le chef par intérim de Parti Laval et conseiller de Fabreville, M. Claude Larochelle, il y a lieu de sonner l’alarme en lien avec les dépenses municipales : « Le rythme où augmentent les charges de la Ville est inexplicable. À une période où les bureaux étaient désertés et où plusieurs services étaient sur pause ou au ralenti, nos dépenses totales ont crû de 8,4%. Le maire Boyer semble oublier que ce sont les citoyens qui payent ces dépenses ! »

Un budget gonflé et des projets sous-évalués

Les chiffres présentés aux élus et communiqués au public sont toujours comparés à un budget gonflé aux stéroïdes et rarement aux chiffres réels de l’année précédente. « Il y a un manque de transparence de la part de l’administration Boyer lorsque vient le temps d’expliquer les résultats. Il faut creuser et faire des calculs pour savoir ce qui s’est passé entre les résultats de cette année et ceux de l’an passé. »

« C’est facile de se targuer de bons résultats financiers, de dire que des surplus ont été dégagés grâce à une gestion rigoureuse. Pourtant plusieurs besoins ne sont pas comblés. Plus de dos d’âne et moins de nids de poule seraient déjà un bon début », critique la conseillère municipale de Marc-Aurèle-Fortin, Mme Louise Lortie, qui y voit un grand manque de cohérence.  

Le chef par intérim revient sur les chiffres qui ont été présentés publiquement : « Le maire se vante d’avoir dépensé 65% du budget d’immobilisation alors que le taux de réalisation est en forte baisse par rapport à 2020. Ce que M. Boyer ne dit pas c’est que 65% des sommes prévues ont été dépensées, mais ce ne sont pas 65% des projets qui ont été réalisés. Il y a une immense différence entre le deux qui s’appelle le dépassement de coûts. Nos quartiers attendent toujours les projets annoncés en grande pompe, puis mis en pause depuis des années. Les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’immobilisations augmentent pendant que la population attend patiemment après les services et la réalisation des projets », dénonce Claude Larochelle.