Retour de l’exposition collective Triennale Banlieue!

Courtoisie Scenocosme

La Triennale Banlieue! revient pour une 3e édition sous le thème Interrègnes « Cohabiter le territoire », du 31 juillet au 30 octobre prochains.

Dans une formule renouvelée, l’événement d’art actuel présenté par la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval convie le public à plus d’une trentaine d’activités gratuites qui se tiendront dans 10 liex répartis sur le territoire. Celles-ci porteront sur la présence de la nature dans le territoire suburbain et sur les dynamiques qui y lient l’habitat humain et les écosystèmes naturels.

« J’invite les Lavallois à participer à cet événement rassembleur qui se tiendra aux quatre coins de la ville. La Triennale Banlieue! permet de vivre une expérience artistique tout en allant à la rencontre les uns des autres grâce aux œuvres relationnelles participatives. Ensemble, nous serons conviés à réfléchir aux spécificités de la banlieue et à notre relation avec la nature et nos écosystèmes, tout en étant sensibilisés aux grands enjeux environnementaux », a déclaré Alexandre Warnet, membre associé du comité exécutif, conseiller municipal de Laval-des-Rapides et responsable des dossiers de l’environnement, de l’innovation sociale et de la participation citoyenne.

« Je me réjouis du retour de cette initiative originale qui rend la culture accessible à tous les Lavallois, contribue au rayonnement de notre ville et en fait une île d’exceptions. J’invite les citoyens à venir découvrir en grand nombre l’art actuel d’ici et d’ailleurs et à prendre part à la réflexion sur les enjeux de la cohabitation du territoire. C’est d’autant plus pertinent en ce moment, alors que nous avons été amenés au cours des dernières années à redécouvrir notre environnement immédiat », a ajouté Flavia Alexandra Novac, conseillère municipale de Sainte-Rose et responsable des dossiers culturels.

Équipe commissariale et discipline à l’honneur

Le commissariat de cet événement unique composé d’une exposition collective d’art actuel a été assuré par Marie Perrault. Chaque édition, une discipline différente est invitée afin de favoriser un dialogue ouvert sur la thématique. Cette année, l’événement s’intéresse au maillage entre les arts visuels et la géographie avec l’apport du co-commissaire, le géographe Yan Romanesky.

Artistes et comité scientifique

La Triennale Banlieue! Interrègnes réunit 19 artistes du Québec, du Canada et de la France dont les démarches font écho à la place de la nature dans les banlieues nord-américaines. Certaines œuvres induisent une réflexion sur le binôme suburbanité et nature autour de la question des espaces naturels, aménagés, en friche ou agricoles que l’on trouve en banlieue. D’autres œuvres investissent le territoire lavallois et ses lieux fréquentés pour se réaliser ou s’activer avec les citoyens.

Ces propositions artistiques sont abordées par des expertises et des perspectives nouvelles, par le biais des sciences de la terre, de la géographie et de la biologie. Celles-ci ont pu être mises à profit grâce à l’apport d’Anaïs Boutin, biologiste et directrice protection et conservation pour Éco-Nature/Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, de Louis Tremblay, géographe physique et directeur du Service de l’urbanisme et de l’environnement à la Ville de Lorraine, de Samuel Descôteaux-Fréchette, urbaniste et coordonnateur général et chargé de projets pour la firme L’Arpent, et d’Antonius Petro, biologiste et codirecteur scientifique à Regénération Canada.

Plus de 30 activités au programme 

La Triennale Banlieue! se déploiera à la fois à la Maison des arts de Laval et sur les sites d’Éco-Nature/Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, du Centre de la nature, du Centre Laval et du Théâtre du bout de l’île. La programmation comprend des activités variées : des ateliers de création, des tables rondes, des promenades, des discussions et des performances sont proposés par les commissaires, les artistes, les scientifiques et l’équipe de la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval.

L’événement est rendu possible grâce au soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du ministère de la Culture et des Communications du Québec.