Stéphane Boyer, candidat à la mairie de Laval et chef du Mouvement lavallois, s’engage à réduire son salaire de 30 000$ par année s’il est élu à la tête de la municipalité le 7 novembre prochain. Par le fait même, il demande à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, de légiférer afin de baliser le salaire des maires de façon à assurer une cohérence à l’échelle du Québec.
Le salaire de base de la mairie passerait donc de 130 000$ à 100 000$. Il est cependant à noter que des bonifications salariales sont prévues en sus du salaire de base, dont celle reliée à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) qui est indissociable de la fonction de maire.
« Je ne me suis jamais engagé en politique pour l’argent. D’ailleurs, l’an dernier, alors que nous étions en début de pandémie, j’ai versé près de 29 000$ de salaire associé à une nouvelle fonction au bénéfice de Centraide », explique Stéphane Boyer.
POUR DES BALISES ÉQUITABLES
Le candidat à la mairie salue la sortie de la ministre Andrée Laforest qui propose d’enclencher une révision des salaires des élus municipaux.
« Personnellement, j’éprouve un malaise à l’idée que ce soit les élus municipaux qui déterminent les conditions de leur propre salaire. Je crois qu’une révision s’impose, mais qu’elle doit être menée par Québec avec des balises claires pour toutes les municipalités. Il y a certainement une façon de faire équitable qui respecterait les responsabilités et la taille des villes que nous administrons », mentionne M. Boyer.