Un autobus de la STL percute une garderie : deux enfants perdent la vie

Courtoisie

Deux enfants ont perdu la vie, mercredi matin, après qu’un autobus de la Société de Transport de Laval (STL) ait percuté une garderie du quartier Sainte-Rose.

L’accident est survenu vers 8 h 30 sur un terrain de la garderie située sur la Terrasse Dufferin non loin de la rue Senécal.

Selon le Service de Police de Laval (SPL), huit enfants ont été transportés dans des centres hospitaliers de Laval et Montréal. Deux d’entre eux ont malheureusement succombé à leurs blessures. On ignore l’âge des victimes. Pour ce qui est des enfants blessés, ceux-ci sont hors de danger.

La police confirme qu’un suspect de 51 ans (le conducteur de l’autobus) a été arrêté. En milieu d’après-midi, il a été rencontré par les enquêteurs. Les policiers n’ont aucun mobile pour le moment.

Une cellule de crise a été mise en place à l’école du Parc, incluant l’équipe d’Urgence sociale du SPL, les agents d’intervention communautaire et des ressources du milieu communautaire, de la santé et scolaire, pour offrir du support nécessaire aux parents, aux enfants et aux intervenants touchés de près ou de loin par ce terrible drame.

Du soutien psychologique est offert aux premiers intervenants, de même qu’à toutes les équipes du SPL.

Un large périmètre de sécurité a été érigé afin de permettre aux services d’urgence de faire leur travail.

Comparution

Pierre Ny St-Amand, a brièvement comparu en fin de journée, par visio-conférence au palais de justice de Laval, pour répondre à neuf chefs d’accusation dont deux de meurtre prémédité, de tentative de meurtre en fonçant dans un immeuble avec un autobus, de voies de fait grave et de voies de fait de causant des lésions corporelles.

L’accusé est hospitalisé dans un centre hospitalier de Montréal et n’a prononcé aucun mot lors de sa brève comparution devant le juge Serge Cimon mais semblait fort agité. Il aurait même frappé un policier durant une suspension de l’audience.

Comme il fait face à la plus grave accusation au code criminel, sa détention est automatique. S’il souhaite demander sa remise en liberté, il devra déposer une requête en ce sens en Cour supérieure. Le dossier a été reporté au 17 février pour la forme.

Courtoisie SPL