Yves Perron annonce les priorités du Bloc Québécois pour la rentrée : pouvoir d’achat des aînés et enjeux agricoles

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Aujourd’hui, le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, est d’attaque pour le début des travaux en Chambre, après un caucus présessionnel à Montebello la semaine dernière afin de développer les enjeux prioritaires de la rentrée parlementaire. « Québécois, en Bloc! », thème de cette rentrée, marque le plein engagement du parti envers les Québécois et leurs priorités. Dans un contexte pré-électoral propice à servir le Québec, M. Perron a signalé que le Bloc entend d’abord régler définitivement l’enjeu du pouvoir d’achat des aînés par l’adoption du projet de loi C-319. 

« Le premier dossier auquel on va s’attaquer est le pouvoir d’achat des aînés en réparant l’injustice créée par le gouvernement Trudeau qui pénalise des centaines de milliers d’aînés de 65 à 74 ans. L’adoption de notre projet de loi est un point sur lequel nous n’allons pas plier. Cependant, ne vous méprenez pas : nous ne sommes pas là pour maintenir le gouvernement libéral en vie, ni pour favoriser l’élection d’un gouvernement conservateur. Nous sommes là pour faire des gains pour les Québécois et c’est notre unique objectif », a avisé le député de Berthier-Maskinongé. 

Le projet de loi C-282 pour la protection de la gestion de l’offre commencera son étude au comité du commerce international du Sénat le 25 septembre prochain. Pour obtenir force de loi, il doit passer cette étape où des témoins seront convoqués pour discuter des tenants et aboutissants du projet. Par la suite, les sénateurs du comité doivent ensemble émettre un avis à la Chambre du Sénat pour guider leurs pairs vis-à-vis son adoption. La dernière étape consiste au vote. Si celui-ci s’avère favorable, le projet de loi entrera en vigueur. Yves Perron poursuit donc son travail, celui-ci étant sur le point de porter ses fruits. 

D’autres enjeux d’agriculture et d’agroalimentaire seront aussi sous la loupe du député. Effectivement, depuis quelques années, une fâcheuse tendance à la dérèglementation s’est installée dans les ministères à Ottawa. Nos aliments et l’avancement des technologies génétiques qui les touchent, par exemple, sont de moins en moins encadrés par le gouvernement fédéral. Ce dernier se délaisse de ses responsabilités de protection de la population en laissant les entreprises privées s’autoréguler, une pente dangereuse selon Yves Perron. 

« Je tiens à souligner que je ne m’oppose pas à ces technologies. Dans un contexte de changements climatiques, l’attrait d’avoir des plantes plus résilientes aux intempéries est forcément intéressant. Le problème, c’est que si on réalise à plus long terme, qu’une erreur majeure a été faite dans le développement d’une semence éditée au niveau de ses gènes, le gouvernement n’aura aucune poigne pour trouver la source du problème. À mon sens, expérimenter et développer le vivant doit venir avec une responsabilité à l’égard de la population et une imputabilité », explique le député de Berthier-Maskinongé. 

Plusieurs autres priorités seront aussi mises de l’avant. Les pouvoirs du Québec en immigration, une juste répartition des demandeurs d’asile, la langue et la laïcité, les transferts en santé que les provinces et le Québec souhaitent, l’aide médicale à mourir et bien sur la fin de l’exception religieuse en matière de propagande haineuse, sont quelques autres éléments essentiels qui seront à l’ordre du jour du Bloc Québécois cet automne.